Jamais élection à la tête de la Fédération Gabonaise de Basketball n’avait été aussi médiatisée. Jamais campagne électorale n’avait drainé autant de passion. A quelques heures du dénouement de plusieurs jours d’attente, le monde du Basketball gabonais va enfin connaître, qui de Tim Remanda ou de Willy Conrad Asseko succèdera à Léopold Evah.
Tandis que cette attente se fait stressante, certains observateurs du sport gabonais se demandent déjà à quoi va ressembler le jour d’après l’élection. Ce jour où, adversaires d’hier devraient se serrer la main en toute sincérité. Ce jour où, élu à la tête de la fédération, le président ne sera plus seulement celui d’un simple groupe mais bien celui de tous.
Le Basketball gabonais va-t-il subir un mandat de règlement de comptes avec des gagnants qui voudront faire regretter aux battus leur choix ? L’on est en droit de se poser la question puisque que cela s’est déjà vu par le passé, et la peur de le vivre à nouveau est sur tous les visages.
Pis, les sorties médiatiques de certains partisans montrent que la frontière adversaire-ennemie peut à tout moment être franchi.
Le perdant ne sera probablement pas vice-président dans l’équipe gagnante comme le souhaitent certains idéalistes, ce serait faire injure au vice-président ayant battu campagne dans le bureau gagnant.
Mais quelques exigences s’imposent au futur président de la FEGABAB : Toujours prendre en compte les avis des uns et des autres, n’isoler personne des autres, et mettre le basketball au centre de tout.
Pépéh NDONG MEYO