D’abord 24h, encore 24, ensuite 48h et maintenant 10 jours de plus. La détention de Pierre Alain Mounguengui vient de prendre une autre tournure.
Alors que tous les observateurs s’attendaient à le voir libre ce mercredi 27 avril après plusieurs jours de garde à vue à la Direction Générale de la Contre-Ingérence et de la Sécurité Militaire communément appelée le B2, le président de la Fédération Gabonaise de Football se retrouve à la Prison Centrale de Libreville pour semble-t-il une détention provisoire de 10 jours.
Pour les raisons évoquées, on parle d’une absence hors du pays du Juge d’Instruction en charge de l’affaire. Sans être de grands experts en la matière, l’on peut tout de même se demander si c’est le seul juge capable de régler cette affaire au point de garder derrière les barreaux quelqu’un alors que, devrait prévaloir, la présomption d’innocence. Bref.
Avec un seul accusateur et un dossier vide, cette affaire semble bien simple et la justice gabonaise assez mature pour prendre les bonnes décisions. S’il est important que la guerre contre la pédocriminalité doit se poursuivre réellement au Gabon, il serait tout aussi important que tous ceux qui y sont mêlés soient entendus, confrontés et punis suivant la loi en vigueur dans le pays.
Selon le communiqué du Comité Exécutif de la FEGAFOOT, Pierre Alain Mounguengui qui tient à rassurer sa famille biologique et sportive se porterait bien.
Michelle NGUEMA
