Il fallait s’y attendre. Selon plusieurs sources concordantes, la Confédération Africaine de Football via un courrier adressé au ministre des Sports gabonais exigerait des explications quant à la détention de Pierre Alain Mounguengui.
S’il y a des termes qui passent très mal dans le milieu de football, le terme ‘‘ingérence’’ doit être au haut de la liste. Que ce soit pour la CAF ou pour la FIFA, la tolérance zéro est de mise lorsqu’on y fait référence.
La très longue garde à vue de Pierre Alain Mounguengui a abouti à une détention à la Prison Centrale de Gros Bouquet. S’il est prouvé une quelconque ingérence des politiques, les risques pour le Gabon seraient énormes.
A quelques semaines de la rencontre des Panthères face aux Léopards comptant pour le début des éliminatoires de la CAN en Côte d’Ivoire, une sanction gabonaise par les intenses internationales serait lourde de conséquence.
Lors de la dernière Coupe d’Afrique des Nations au Cameroun, le public gabonais s’était totalement réconcilié avec son équipe nationale. Et comme le Gouvernement a levé l’interdiction des grands rassemblements, les férus du ballon rond s’apprêtent à envahir les tribunes du stade de Franceville le 8 juin prochain lors de la 2ème journée des éliminatoires de la CAN face à la Mauritanie pour un partage d’émotions inoubliable.
La détention de Pierre Alain Mounguengui, si elle se poursuivait sans explications réellement plausibles pourrait donc amener ces instances sportives à mettre le Gabon hors-jeu.
Les heures qui arrivent vont donc être déterminantes pour des Panthères qui ont pour objectifs de confirmer leurs prestations au Cameroun mais surtout de se qualifier pour la prochaine Coupe d’Afrique des Nations.
Alain LAGHE MEBALE
