Accueil AutresAthletisme MARIUS ASSOUMOU NDONG : « Mon engagement pour la Jeunesse et le Sport de ce pays est entier et sans aucune tâche»

MARIUS ASSOUMOU NDONG : « Mon engagement pour la Jeunesse et le Sport de ce pays est entier et sans aucune tâche»

Par LeSportgentillais

Quelques jours après la clôture de l’Edition 2023 du Marathon d’Oyem, Marius Assoumou Ndong, président de l’association LE RELAIS OMNISPORTS initiatrice de ce projet, a répondu a quelques-unes de nos interrogations.

LE-SPORTGENTILLAIS : D’entrée de jeu, pourquoi un marathon à Oyem?

MARIUS ASSOUMOU NDONG : Merci d’abord pour l’opportunité que vous me donnez de parler de ce projet sur cette tribune. Alors, presque toutes les grandes villes du monde ont un marathon. Oyem est un coin qui manque d’activités sportives pérennes pour la Jeunesse. Le coin ne vit régulièrement dans ce sens que pendant la période estivale, ou lors des activités politiques. Le Marathon d’Oyem existe pour participer à la promotion et à la vulgarisation de cette discipline à l’intérieur du pays. Ce projet a vu également le jour pour tenir nos engagements face à la feuille de route de notre Association « Le Relais Omnisports », c’est cette structure qui porte l’initiative.

Enfin, il était temps qu’Oyem inscrive sur son calendrier sportif annuel, outre les autres activités sportives, un Marathon. Celui-ci ayant plusieurs autres buts en dehors du sport, tel que lutter contre les violences en milieux scolaires en occupant sainement les jeunes.

Une vue des athlètes

L-SP: Pouvez-Vous nous décrire ce marathon, l’année de création, les étapes et les activités autour?

M.A.N : Le Marathon d’Oyem a vu le jour en 2019, année de sa première édition. C’est durant une journée entière que se déroulent les activités. Nous avons trois courses : 10 km hommes, 5 km dames et 3 km enfants, notamment les moins de 15 ans.

Les activités autour portent essentiellement pour le moment, sur un « Tournoi de Songo », qui est une activité culturelle du coin, chère aux populations du septentrion.

L-SP : Y a-t-il eu des innovations au cours de cette édition ?

M.A.N : Oui, cette saison a eu de nombreuses innovations. Depuis la première édition, nous sollicitons plusieurs entités pour un accompagnement. Cela est très timide, mais cette année, nous avons eu le privilège de compter parmi les soutiens du Marathon, l’entreprise SOBRAGA. Le bureau d’exploitation régionale dans le Woleu-Ntem a été très présent durant toute la journée, en mettant en avant deux de ses produits : Akewa pour la course et Castel pour le Tournoi de Songo.

L-SP : Même si les dénominations différent, il y a déjà un Marathon du Gabon, un marathon à Port-Gentil et autre à Franceville. Ne craignez-vous pas une sorte de concurrence avec les organisateurs des compétitions citées plus haut?

M.A.N : Non pas du tout. Je suis un sportif, la plupart des membres du bureau du Relais Omnisports le sont aussi. Nous sommes donc fair-play. Ce que nous souhaitons même est qu’il y ait un Marathon plus important que le nôtre en termes d’envergure et d’organisation. Cela fera mieux connaître la discipline dans la localité et nous aidera à fournir en athlètes, notre équipe provinciale mise récemment en place.

Nous sommes conscients que si un événement de cette même nature est organisé à Oyem par ceux qui gèrent les Marathons de Libreville et Port-Gentil, c’est Oyem, le Woleu -Ntem et la jeunesse qui gagneront. Nous restons même prêts à aider au cas où.

L-SP : Êtes-vous satisfait de cette édition ?

M.A.N : Amplement oui. À part le retard avec le lequel nous avons lancé les courses, il n’y a eu que des faits positifs durant toute la journée, au grand bonheur des enfants et de leurs parents venus nombreux.

L-SP : Ancien international de basketball, vous êtes aujourd’hui dans tous les sports. Action politique ou c’est une réelle volonté d’accompagner les jeunes?

M.A.N : Avec mes multiples casquettes, j’ai la parfaite et habituelle possibilité de m’adapter aux différents événements. Quand c’est de la politique, je reste dans ce canal. Mais quand il s’agit de sport, de business ou du social, je sais également rester en phase avec la situation du moment.

Mon engagement pour la Jeunesse et le Sport de ce pays est entier et sans aucune tâche. Ma longue carrière internationale et les talents qu’il y a dans ce pays, m’ont montré qu’avec un encadrement rigoureux basé sur l’initiation et la formation, nous pouvons avoir de très bons athlètes. C’est pour cela qu’au sein du Relais Omnisports, nous mettons en avant la discipline, le travail et le respect multiforme dans l’encadrement de nos jeunes.

L-SP : Votre mot de la fin?

M.A.N : Mon mot de la fin est d’abord de remercier tous les partenaires du Marathon d’Oyem, et tous ceux qui soutiennent les activités de l’association Le Relais Omnisports. Pour terminer, je voudrais être un peu rêveur et optimiste quant à un avenir radieux de la jeunesse sportive du pays entier. Que chaque entité qui fait dans la formation, avec ou sans moyens, reste rigoureuse dans le travail… demain sera meilleur !

Merci.

Entretien réalisé par Pépéh Ndong Meyo

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