C’est au cours d’une conférence de presse au siège de la fédération Gabonaise de Boxe (FEGABOXE) que le bureau d’Olivier MOUSSAVOU a annoncé qu’il saisira les plus hautes autorités du sport national pour invalider l’élection de Monsieur Bonaventure Nzigou Manfoumbi, élu le 22 avril dernier.
Elu le 21 avril 2021, le bureau que préside Olivier MOUSSAVOU compte déposer un recours auprès du comité national Olympique pour l’annulation de l’élection de Bonaventure Nzigou Manfoumbi. Le bureau fédéral s’insurge du fait que l’AFBC qui a dirigé cette soit disant élection du 22 avril dernier, ne s’est appuyée sur aucun texte ancien ou nouveau de la fegaboxe ‘’ le bureau fédéral ne reconnait pas ce processus organisé par l’AFBC , car il n’y a aucune disposition qui donne le droit à l’AFBC de créer une commission ad hoc. Il n’y aura pas bicéphalisme dans ce pays et dans la boxe gabonaise’’ a déclaré le président fédéral Olivier MOUSSAVOU avant d’ajouter ‘’ il n’y a qu’un seul bureau qui a été installé et reconnu par le ministère de la jeunesse et des sports et c’est le nôtre‘’.
Pour quelles raisons alors l’Afbc a mis en place une commission ad hoc ?
A cette interrogation, le bureau fédéral d’Olivier MOUSSAVOU indique qu’il avait reçu une notification de la part du Secrétaire Général de l’AFBC l’informant que certaines ligues ou membres se plaindraient. Au grand étonnement du bureau, lesdits plaignants ne se sont jamais signalés auprès de lui. Eu égard à ce qui précède, Olivier MOUSSAVOU et son bureau pensent à une machination bien organisée par un groupuscule de personnes bien identifié qui veut ternir l’image de la boxe au Gabon.
Pour mettre fin à cette élection ‘’grotesque’’ de Nzigou Manfoumbi, le bureau fédéral va, au courant de cette semaine déposé un recours auprès du Comité National Olympique (CNO) pour qu’il analyse les différents documents qui seront transmis ’’ le Comité National Olympique nous dira après analyse où se trouve la disposition dans nos textes car quel que soit le pays , les élections sont organisées en fonction des textes du pays, nous mettons le CNO face à ses responsabilités’’ a conclu le président Olivier MOUSSAVOU. Wait and See.
Alain LAGHE MEBALE
