Depuis plusieurs semaines, pour cause de pandémie, toutes les compétitions sportives sont en arrêt. Les sportifs également. Loin de leur terre, les gabonais à l’étranger tentent de s’adapter à cette situation difficile. Aussi, qu’il soit total ou partiel, le confinement a imposé à ces athlètes gabonais, un réajustement de leur quotidien.
Etats-Unis. Stéphane Lasme. Basketball : « Moi je reste à la maison avec la famille. J’ai de l’espace donc je peux courir. Je peux également faire de la musculation à la maison. La seule chose qui est vraiment difficile et qui manque, c’est de faire des shoots aux dimensions réelles. Je pense que c’est un peu difficile pour tout le monde puisque les gymnases sont fermés ».
Au Maroc, Ezeckiel Ondo, Full Contact et Kick-Boxing : « En tant que personne positive, je m’arrange toujours à tirer profit de toutes les situations aussi difficiles qu’elles peuvent-être. Alors pour se faire, j’ai réaménagé mon emploi de temps de manière à travailler entre 30 minutes et une heure par jour. Condition physique, augmentation de ma force de frappe ou renforcement musculaire ».
Etats-Unis, Guy-Roger Nzamba, Choi Qwan Do : « Je n’ai rien changé avec mes entraînements. Mon dojo a fermé pour les élèves et nous avons commencé à enseigner via Internet. Mais moi je garde mon programme d’entraînement personnel. J’ai encore la possibilité de me rendre dans mon dojo et si cela n’est plus possible, je m’entraînerais chez moi. C’est très important de rester consistant et discipliné dans ce que vous faite malgré ce qui se passe autour de vous ».
Portugal. Junior Randal Oto’o Zué. Football : « Nous avons arrêté les entraînements depuis deux semaines mais je garde la forme en faisant des exercices à la maison. C’est très difficile parce que je pratique une discipline collective et j’ai besoin de coéquipiers pour avoir un entrainement complet. Mais je vis cette période comme tous les autres sportifs en Europe. Ce n’est pas facile, mais on se met en confinement comme l’exigent les autorités ».
Etats-Unis. Guy MAGANGA GORRA, Athlétisme : « Certes, cette situation vient mettre un frein dans mon calendrier surtout en terme de compétitions. Mais c’est un virus très dangereux auquel nous devons faire face sérieusement. Mon équipe et moi avons pris toutes les mesures d’hygiènes afin de continuer à nous entraîner correctement même si les Jeux Olympiques ont été reporté. Notre confinement débute à 17h, donc je m’entraîne normalement tous les jours à la recherche de progression, de performances afin de me tenir prêt à toute éventualité car il n’y a pas que les Jeux Olympiques ».
Espagne. Urgence Mouega Mouega. Taekwondo : « C’est très difficile pour nous. Tout se passe à la maison. C’est une situation nouvelle et inquiétante. Mais on respecte les directives des autorités, on respecte le confinement et on s’adapte. Personnellement, je m’entraîne chez moi comme je peux et j’essaie de mettre toutes les exigences possibles d’un entrainement de haut niveau. Je suis sûre que tout le monde fait pareil.
Canada. Sarah Mazouz. Judo : « Jusqu’ici on pouvait se déplacer sans problème. Mais là, comme pour la plupart des régions à travers le monde, la ville de Montréal vient de passer en état d’urgence. Nous savions que ça pouvait arriver chez nous. Maintenant nous sommes obligés d’accepter qu’on devra réduire la cadence des entrainements et trouver des façons de rester tant bien que mal en forme ».
Propos recueillis par Pépéh Ndong Meyo
