QUELLE PLACE POUR CES COURSES ?
Absence de réelles compétitions sur le plan local, absence d’une véritable sélection nationale. Si la fédération gabonaise d’athlétisme connait d’interminables troubles dans son organisation et qui ralentissent la progression des athlètes, des solutions sont envisagées pour y remédier.
Depuis 5 éditions, la ville de Libreville est le théâtre d’une compétition d’athlétisme qui englobe plusieurs catégories de courses. Le Marathon du Gabon fait désormais parti des habitudes des gabonais qui n’hésitent plus de faire le déplacement de l’intérieur du pays pour rallier la capitale gabonaise.
La ville de Port-Gentil également, connait sa compétition d’athlétisme. Un 10km qui réunit des amateurs aux côtés de professionnels venus des pays du continent, habitués aux courses d’endurance.
Cette année, c’est Franceville et ses collines qui ont accueilli un 10km. Si le parcours de Port-Gentil est assez plat et donc plus rapide, celui de Franceville est très difficile mais permet aux athlètes de meilleures performances.
Contrairement aux cyclistes, l’entrainement des coureurs à pieds est assez pratique. De plus, l’organisation autour de ces évènements encadrent la préparation des participants, des mois durant. Ceci permettant à ces amateurs d’être prêts le jour-j.
Les retombés sont d’ailleurs rapidement visibles avec ces amateurs qui sont arrivés à faire bonne figure lors de ces courses.
L’idéal aujourd’hui serait que les athlètes gabonais, au-delà de leur fédération et au-delà des organisateurs de compétitions, se prennent en mains.
Le manque de challenge étant désormais comblé par ces compétitions que sont le 10km de POG, le 10km de Franceville et le Marathon du Gabon. En attendant le 10km Makokou ou celui d’Oyem.
