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IBELA AU DJOLIBA AC : CE QUE PENSENT LES JOURNALISTES

Par LeSportgentillais

Alors que le contrat de Saturnin Ibela pour le Djoliba AC vient d’être signé, nous avons recueillis les avis de plusieurs journalistes sportifs gabonais. Ils nous disent ici l’appréciation qu’ils font de cette actualité.

Dave MOUBELE PENDY/Journaliste Gabon Télévision

Le recrutement de Saturnin Ibéla par le Djoliba AC est une marque d’audace et de courage. Détenteur d’une licence A CAF, le technicien gabonais a su répondre aux exigences définies par les dirigeants maliens par un projet sportif, je le suppose, alléchant et cohérent. Connaissant l’homme de défis qu’est Saturnin, ces détails ont compté pour beaucoup dans sa réponse par l’affirmatif.

A travers ce choix porter sur lui, c’est l’expertise gabonaise qui prend de l’étoffe après les sorties de Thierry Mouyouma et de Cédric Moubamba au pays des Hommes Intègres.

Avec le Djoliba AC, l’une des équipes les plus capées du football Malien, Ibéla va vivre j’en suis sûr,  une trajectoire prometteuse pour sa carrière qui a connu une  remarquable projection au Gabon.

Son curriculum-vitae en dit long sur sa vision à faire partie les entraîneurs africains à l’instar des entraineurs comme Florent Ibenge.

Bon vent à Saturnin Ibéla.

Freddy KOULA/Journaliste Indépendant

Coach Ibela, bah que dire de lui, sinon que c’est un fonceur, un rêveur et surtout un grand professionnel qui a aussi un fort caractère.

Il mérite amplement ce départ au Djoliba AC, et j’espère qu’il saura relever le challenge.

Bertrand LECKOBAT/Journaliste Radio Gabon

A vrai dire, on a longtemps fait une fixation sur l’expatriation des seuls footballeurs gabonais, surtout sur le continent. Avec plus ou moins de réussite.

Aujourd’hui c’est un autre pas qui est en passe d’être franchi, la vague des entraîneurs. Après Régis Manon et Thierry Ebobola qui ont connu quelques expériences à la cloche de bois en Guinée Équatoriale, il y a eu “hier” l’expatriation de Thierry Mouyouma (Racing Club de Kadiogo, Burkina Faso) et aujourd’hui celle de Saturnin Ibela. C’est une dynamique nouvelle. C’est la sortie d’une zone de confort longtemps entretenue localement pendant que plusieurs nationalités continentales ont achevé leurs expériences ici. A la place du transfert de compétences, il faut désormais intégrer l’idée d’un partage de connaissances. La preuve que l’entraîneur gabonais peut également exercer son talent au-delà du Gabon.

Avec Mouyouma et Ibela on peut considérer cette nouvelle vague de jeunes entraîneurs talentueux capables de franchir la ligne nationale : Kenvin Ibinga, Brice Ondo, Kévin Ndjony, Anicet Yala, Michel Mbatchi Ngoma…

Mon appréciation est donc positive sur ces départs qui pourront inverser la pensée locale, et qui donneront certainement un crédit supplémentaire à l’entraîneur gabonais sur qui on a tendance à poser un regard réducteur. Surtout si ces expatriations sont couronnées de succès et de rebondissements dans d’autres pays africains aux championnats encore plus huppés.

James Angelo LOUNDOU/Journaliste L’Union

C’est une première de voir un technicien gabonais signer pour un club d’une telle envergure… Maintenant, le plus dur reste à venir pour Saturnin Ibela car la pression autour d’un club comme le Djoliba AC est sans commune mesure avec ce qui se passe au Gabon.

Rodrigue BEKALE/Journaliste, Président de l’Union Gabonaise de la Presse Sportive

Ce n’est pas une surprise pour moi, connaissant les états de services de Saturnin Ibela. D’abord à l’OM où il a su imprégner son image du beau jeu. Son travail a été remarquable par la suite lorsqu’il prend l’équipe de Bouenguidisports. On peut même dire que les résultats de ce club aujourd’hui sont en grande partie le travail initié hier par Ibela.

D’autre part, ce nouveau challenge qui s’offre à lui est l’occasion pour nous journalistes, de nous satisfaire de ce départ, puisque les entraîneurs gabonais ont du mal à s’expatrier. Après Thierry Mouyouma qui a montré la voie aujourd’hui c’est Saturnin Ibela. Bon vent à lui.

Propos recueillis par PNM

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