Depuis plusieurs mois, les acteurs du football gabonais émettent des cris d’alarmes à tout vent. Réclamant leur dette et le besoin de pratiquer leur sport.
Si pour cette saison, le début du championnat a été mainte fois reporté, la récente rencontre entre le chef de l’Etat, le ministre en Charge des Sports et le président de la LINAFP a fixé un nouveau cap, le championnat débutera au milieu du mois de mai. Les dispositions financières auraient déjà même été prises avec l’apport de plusieurs entreprises.
Certes, une bonne nouvelle pour tous ces jeunes qui perdaient patience. Une bonne nouvelle également pour certains de ces clubs, qui entretiennent réellement leurs joueurs.
Cependant, quelques inquiétudes subsistent, notamment la fréquence des matchs. Si l’on veut vraiment, comme il est dit un peu partout, s’arrimer aux calendriers standards internationaux, la fin de ce championnat ne devrait pas dépasser le mois de juillet. Dans ce cas, les joueurs seront ainsi soumis à un rythme effréné de matchs. Pour des jeunes qui sortent de longues périodes d’inactivités, n’est-ce-pas là, un risque de blessure avéré ?
Un risque important d’autant plus que ce championnat ne sera pas qualificatif pour les compétitions africaines. Ce sera simplement, comme on dit au quartier ‘‘des bigs matchs’’. En espérant tout de même qu’il y ait, à la fin de la saison, des montées et des descentes. Sinon, là, ce sera le comble.
A moins d’un improbable revirement de situation, le football d’élite va donc reprendre au Gabon. Mais dans plusieurs milieux, il continue de se demander s’il n’était pas judicieux de payer la dette des joueurs et de préparer sereinement la saison 2024-2025.
HROA
