Accueil Football AVANT BURKINA-GABON : SAVOIR GERER LES EMOTIONS

AVANT BURKINA-GABON : SAVOIR GERER LES EMOTIONS

Par LeSportgentillais

Avant le début de la compétition, très peu de personnes croyaient en la réussite des joueurs gabonais à cette coupe d’Afrique des Nations. Entre les résultats des dernières sorties de l’équipe nationale et les situations extra-sportives, l’on était en droit de comprendre le scepticisme de ces personnes.

Après trois matchs joués et une qualification en 8ème de finale obtenue dans ce groupe dénommé ‘‘de la mort’’, les Panthères ont mis tout le pays d’accord.

Chansons, rassemblements populaires et autres ‘‘atalakou’’ dédiés aux Panthères, il ne se passe plus un seul jour sans que des messages de félicitations et d’encouragements ne fusent de partout.

Ce flux d’émotions positives a bien entendu pour objectifs de booster les joueurs et leur permettre d’aller le plus loin possible. Cependant, un trop plein d’émotions peut être mal géré par cette équipe composée de plusieurs jeunes sans une grosse expérience du haut niveau.

Avec le sélectionneur national, Bruno Ecuele Manga, Kanga Guelor, Dénis Bouanga et autre Lloyd Palun devront désormais accompagner ces jeunes à gérer cette pression qui devra les aider à se qualifier.

A partir des 8ème de finale, tous les matchs sont considérés comme des finales, et comme qui dirait, «une finale, ça ne se joue pas. Ça se gagne ». Comprendre ainsi qu’il faut y aller sans retenue, sans penser aux éventuelles blessures, sans penser au match passé ni au suivant. Faire abstraction de tout ce qui s’est passé et jouer son football dans le strict respect de l’adversaire.

Le soutien populaire est là, aux Panthères désormais d’entretenir le rêve. Pour cela, il serait très important de ne pas penser que le match est joué d’avance.

PNM

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