Certains comme l’Association Nationale des Footballeurs Professionnels du Gabon avaient attiré l’attention du plus grand nombre sur la santé des joueurs au moment de la reprise du championnat.
Entre le doute sur les examens médicaux des joueurs en début de saison et la réaction tardive des ambulanciers au moment de l’accident, l’on peut réellement se poser la question de savoir si ce décès aurait pu être évité.
Il y a pourtant, quelques temps encore, les responsables de la formation de Akanda FC particulièrement appelaient les joueurs aux visites médicales.
Cela a-t-il été fait dans les normes ? On peut se poser la question. Auquel cas, les raisons seraient ailleurs.
Notamment, l’intensité des matchs ou la reprise des entrainements des équipes qui auraient dû être progressive et ainsi laissé du temps aux organismes pour se réhabituer à la charge de travail.
D’ailleurs, un autre accident moins grave se serait passé à la mi-temps d’un match de deuxième division le même jour.
Nous ne sommes qu’à la deuxième journée de Gabon Oil National Foot 1 et 2 que déjà, la suite des compétitions devient inquiétante.
Si un minimum en équipement médical est nécessaire aux clubs gabonais, un seul centre médical agréé pour ces examens de début de saison, serait une bonne solution pour éviter toute légèreté.
Pour l’heure, entre Cédric Nono, Eric Ntoutoume, Tchigoma Ngoma, Brou Apanga ou Herman Tsinga, le bilan en perte humaine sur les terrains de football gabonais est effroyable.
PNM
