Dans quelques jours le Panthères Dames affrontent les Zèbres du Botswana pour le compte des éliminatoires de la Coupe d’Afrique des Nations 2024. Les gabonaises vont-elles, une fois encore, être oubliées par l’Etat ? Cette question mérite bien son pesant d’or au moment où le pays vit une transition historique.
Le football est le sport ‘‘roi’’ au Gabon. Le football est le sport dans lequel l’Etat gabonais met le plus de moyen financier. C’est une triste vérité décriée par les responsables des autres sports pourtant, même dans ce choix, ce n’est pas tout le football qui est dominant. Non, c’est l’équipe nationale masculine A qui se taille la part du lion. Sinon comment comprendre que lorsqu’on parle des femmes, que la seule charge revienne à la FEGAFOOT.
Les 22 et le 26 septembre prochains, le Gabon affronte le Botswana dans le cadre des éliminatoires de la CAN 2024 et à ce jour, rien ne présage une quelconque implication de l’Etat gabonais. On peut penser, comme pour la majorité des cas, que la FEGAFOOT va encore s’occuper seule de ‘‘ses’’ filles.
Malheureusement, les moyens affectés par cette dernière ne pourront jamais se rapprocher de ce que l’Etat met pour les hommes. Elles représentent pourtant elles aussi, les couleurs du Gabon et méritent toute l’attention des plus Hautes Autorités du pays.
Si le pays traverse une situation politique particulière, il a tout de même été instruit aux différents Secrétariats Généraux de ministères d’assurer les affaires courantes. C’est d’ailleurs ce qui justifie l’organisation qui a permis aux Panthères A de se retrouver actuellement au Maroc avant de rallier la Mauritanie.
Le Gabon est dans une grosse refonte des institutions, cela passe aussi par les petits détails. Considérer tous les sports et ne pas faire de différences de genre.
Alain LAGHE MEBALE
