Annoncée en grande pompe par le ministère des Sports, cette grande rencontre avait pour but de trouver les remèdes aux maux qui empêchent le championnat national de football, 1 et 2 ainsi que celui des Dames d’être autonome et compétitif. Une bonne initiative en somme. Seulement, observation faite, plusieurs concertations avant, avaient réunies tout ce beau monde et des résolutions avaient été prises.
Chaque nouveau ministre doit-il ABSOLUMENT faire sa concertation ? En quoi, cette dernière rencontre est-elle différente des autres? Ne dit-on pas que l’Administration est continue ? Pourquoi n’applique-t-on pas simplement les résolutions prises auparavant ? Si certaines de ces interrogations sont d’ordres rhétoriques, d’autres par contre méritent de véritables réponses.
Concertation, Assises, Réunion, Grande rencontre, Task-Force, si les appellations sont différentes d’un ministre à un autre, l’objectif est bien le même et il est claire : Trouver un modèle économique qui permettra aux différentes compétitions et aux différents clubs d’être autonomes et compétitifs. La plus récente de ces rencontres, la Task-Force sous l’ex ministre Franck Nguema, on s’en souvient, s’est déroulée, il y a deux ans du côté d’Angodjé. Pourtant, lors de cette grand-messe, des intelligences s’étaient assises des jours durant et un modèle économique avait été validé. Il ne manquait plus que son application. Aujourd’hui, on a préféré prendre les mêmes personnes (à une ou deux exceptions près ) en leur demandant de faire exactement le même exercice tout en espérant un résultat différent.
On peut supposer, si on veut leur trouver des circonstances atténuantes que les nouvelles autorités veulent avoir leur propre base de données. Malheureusement, c’était l’argument que présentait chaque fois, lorsqu’un ministre voulait organiser des Assises sur le Football gabonais. Mieux, plusieurs de ces anciens ministres étaient bien présents samedi à l’ouverture de cette dernière concertation.
Les footballeurs gabonais, en grande majorité, des croyants, vont une nouvelle fois se tourner vers la Foi, vers les prières et l’Espoir que demain sera meilleur. Les observateurs du football gabonais, eux souhaiteraient que les résolutions prises aujourd’hui soient enfin mises en application mais surtout qu’à terme, l’Etat se dédouane du payement des salaires des joueurs, du transport des équipes, de leur hébergement, de leur restauration et de leur dépenses au quotidien. Bref, le souhait absolu est que cette énième concertation soit la bonne et que l’Etat ne soit plus le ‘‘propriétaire’’ des clubs.
PNM
