Accueil Football STADE D’ENGONG : QUE FAUT-IL EN FAIRE MAINTENANT ?

STADE D’ENGONG : QUE FAUT-IL EN FAIRE MAINTENANT ?

Par Le Sportgentillais

Lorsqu’on parle de ce stade du Woleu-Ntem situé entre Oyem et Bitam, on revient inlassablement sur sa situation géographique. Sur le choix, politique ou non de son emplacement. Bref, on revient sur son éloignement.

Les récents actes de vandalismes perpétrés à la tribune présidentielle ont remis en lumière toutes les défaillances de ce stade abandonné. Absence d’électricité et d’adduction d’eau. Aucune réelle sécurité. Ne parlons pas d’entretien. Contrairement à celui de Franceville où la plupart des matchs des Panthères se joue ou à celui de Port-Gentil qui brille de jour en jour.

L’heure n’est pourtant plus sur qui a fait quoi et pourquoi ? Mais plutôt, que doit-on en faire maintenant ? Ne dit-on pas « le vin est tiré, il faut le boire ? »

Ci et là, le débat est d’ailleurs ouvert au sein de la grande famille du football gabonais. Nous sommes ainsi face à quelques interrogations mais aussi à des pistes de solutions.

Doit-on détruire le stade et réaménager cet espace pour autre chose? Ce qui serait à nos yeux un véritable gâchis.

Doit-on le réhabiliter ? Si oui, pour en faire quoi ?  

Les simples rencontres du championnat de 1ère, 2ème et 3ème divisions nationales voire les compétitions de la ligue du Woleu-Ntem peuvent-elles, à elles seules, faire vivre un stade de 20 000 places ? La réponse est évidement, non. Mais cela peut s’avérer être un premier pas.

Faut-il, alors, autour et à l’intérieur de cette structure, créer de la vie ? Supermarchés, magasins, marchés, village artisanal, logement des fonctionnaires ou même délocalisation certaines représentations d’institutions et de ligues sportives provinciales?

L’on créerait ainsi un nouveau quartier d’Oyem et ce qui concourrait au développement de la région.

Sachant que des projets de regroupements prolongés des équipes nationales de jeunes ou de filles sont envisagés, comme d’autres regroupements ponctuels de jeunes à l’image de ce qui se fait à Clairefontaine en France.

Les possibilités sont donc nombreuses mais il faut agir rapidement. Il faut tout aussi rappeler que sur les quatre stades construits récemment, ce stade d’Oyem est le seul qui n’a plus jamais été réutilisé.

Pépéh Ndong Meyo

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