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LE FOOTBALL FEMININ SUR LA BONNE VOIE

Par LeSportgentillais

Il y a des réalités que même le plus incrédule du monde ne pourrait ignorer. Le football féminin gabonais est en plein ascension. Longtemps resté dans un sommeil quasi comateux, l’on assiste depuis quelque temps à son réveil, mais un réveil qui se fait tout en douceur.

S’il est vrai, du fait des talents observés que certains se voient déjà au sommet du continent, il est tout aussi vrai que sortir brutalement d’un long coma peut entrainer des dysfonctionnements. Bref, il faut y aller progressivement pour ne pas bruler les étapes.

Dans un premier temps il fallait, tout en misant sur le suivi des jeunes filles dans leurs différentes ligues, redonner l’envie aux populations d’aller au stade, il faillait ainsi recréer l’engouement. A cela, le championnat national à Tchibanga a joué un rôle essentiel. A chaque édition, l’engouement au stade Dialogue était encore plus important.

Et sur le terrain, les jeunes filles venues de l’intérieur du pays découvraient un environnement nouveau, se confrontaient à un niveau élevé de compétition, elles se bonifiaient.

Championnat national, tournoi ou coupe. Peu importe l’appellation qu’on donne à cette compétition, l’on peut s’accorder à dire qu’elle aura été le point de départ du renouveau du football féminin au Gabon.

Certes, son organisation doit être améliorée. Oui, les filles doivent jouer encore plus de compétitions domestiques mais ‘‘Tchibanga’’ aura entre autre, permis la reconstruction de l’équipe nationale. Une équipe des Panthères qui sera restée longtemps hors du classement FIFA mais qui aujourd’hui améliore sa place jour après jour.

UNE NOUVELLE GENERATION S’AFFIRME

Géraldine Okawe, Léocadie Ntsame, Bérangère Minang, Fanny Ngue Bié… Il y a eu la génération dorée qui, faute d’encadrement adéquat, s’est éteinte sans réellement montrer l’entendue de son talent.

Aujourd’hui, une nouvelle ère s’installe. Malgré les défaites, le tournoi de Marseille a révélé certaines filles, les éliminatoires (CAN, Jeux Olympiques et Coupe du monde U20) ont confirmé d’autres, mais le point de départ, on peut le dire une nouvelle fois aura été sans nul doute, le championnat national à Tchibanga.

De l’avis de certains spécialistes (sic), le Tournoi de Marseille aura été une catastrophe, la participation du Gabon dans les différentes compétitions internationales n’avaient pas de sens et les différentes éditions du Championnat national à Tchibanga, une fumée.

Pourtant, entre Elvina Ntogone, Jessy M’Obiang, Vanessa Mazaly et autre Tatiana Obounet, jamais dans l’histoire du football gabonais au féminin on aura compté autant de filles avec l’opportunité de devenir professionnelles. Les sorties à répétition de plusieurs de ces jeunes filles vers l’étranger en est une preuve concrète. Oui, la Fédération Gabonaise de Football ne s’est pas trompée en faisant jouer les filles.

La chemin est certes encore long, mais une chose est évidente, le football féminin au Gabon est sur la bonne voie.

Hence Obiang

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