Accueil Football ELIMINATOIRES JEUX OLYMPIQUES 2020 : SE DONNER LE DROIT DE REVER

ELIMINATOIRES JEUX OLYMPIQUES 2020 : SE DONNER LE DROIT DE REVER

Par Le Sportgentillais

Il y a eu ceux qui n’y croyaient pas. Ceux qui, du fait de leurs fonctions étaient obligés d’y croire et il y avait ceux qui y croyaient vraiment.

Cette qualification au deuxième tour des éliminatoires des Jeux Olympiques 2020 face à une équipe congolaise qui avait gagné la première manche 2 buts à 0 n’était, il faut tout de même l’avouer, pas évidente du tout. Pourtant, elles l’ont fait.

En s’imposant lors de la séance des tirs aux buts, après avoir remonté ce handicap, les Panthères ont amené les dirigeants et supporters gabonais à avoir un autre regard vis-à-vis d’elles.

Elles qui, avec ce seul match gagné à l’extérieur sont en train d’écrire leur histoire. Une histoire qui pourrait être encore plus belle dans 4 mois.

Dans 4 mois les gabonaises affrontent les ghanéennes et leur expérience du haut niveau.

Mais dans 4 mois, la bande à Mapangou aura grandi, peut-être pas au point d’éliminer les Blacks Stars et de poursuivre l’aventure, mais elles auront grandi.

Dans 4 mois, elles auront été se préparer au Maroc. Dans 4 mois, elles auront participé à ce tournoi international de Marseille.

Dans 4 mois les autorités gabonaises auront mis plus de moyens pour permettre aux filles de rester ensemble, en casernement et de poursuivre une préparation efficiente.

4 mois peuvent sembler dérisoires devant des équipes qui sont dans le moule depuis des dizaines d’années. Pourtant, lorsqu’on voit la transformation opérée entre le match aller et le match retour face au Congo, il y a de l’espoir.

Elles n’ont certes personne de niveau international, mais comme pour les hommes, leur devoir est le même, faire honneur au pays.

Non, elles n’ont pas gagné la Coupe du Monde, ni la Coupe d’Afrique et ne sont pas qualifiées pour les Jeux Olympiques. Mais elles se sont donner le droit de rêver.

Si le traitement homme-femme sera difficilement le même, le souhait est qu’il s’en rapproche pour éviter que toute cette énergie positive engrangée à Brazzaville ne soit gâchée.

Il est donc temps de se dire qu’il n’y a pas au Gabon, de football féminin ou de football masculin. Il y a juste un football gabonais des fois, pratiqué par des hommes, des fois par des femmes.

PNM

Related Articles

Laissez un Commentaire