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ELECTION A LA CAF : INFANTINO, AU CŒUR DE TOUS LES DEBATS

Par LeSportgentillais

Il y a ceux qui pensent qu’il est à l’origine des maux qui minent aujourd’hui le continent. Il y a d’autres qui disent qu’il n’est qu’un acteur de cette situation. D’autres encore soulignent que les africains seuls, sont responsables de la fracture sportive créée entre la CAF et les autres confédérations. Dans tous les cas, la présence fortement remarquée de Gianni Infantino au tour de la Confédération Africaine de Football ces derniers temps ne laisse aucun observateur du sport indifférent.

A la veille de l’élection à la tête de la CAF, on parle désormais de consensus orienté. Des quatre candidats déclarés, il ne reste plus que le milliardaire sud-africain Patrice Motsepe. Le Mauritanien Ahmed Yahya, le Sénégalais Augustin Senghor et l’Ivoirien Jacques Anouma ayant retiré leurs candidatures au profit de ce que l’on peut désormais appeler le Compromis de Nouakchott.

La capitale mauritanienne aurait ainsi servi de cadre à l’élaboration de ce stratagème et le partage des postes serait même déjà fait. Augustin Senghor et Ahmed Yahya occuperaient les deux postes de vice-président. N’étant pas membre du COMEX de la CAF, l’Ivoirien Jacques Anouma, devrait lui, hériter du titre de « conseiller spécial » du président.

Si le consensus qui portera le sud-africain à la tête de la CAF en lui-même ne pose aucun problème, les africains ayant cette habitude ‘‘démocratique’’, c’est plutôt cette présence un peu trop envahissante du président de la FIFA, la vraie interrogation.

POUR QUELS OBJECTIFS ?

S’il s’avère que Gianni Infatino soit réellement à l’origine de la future présidence de l’homme d’affaire sud-africain à la tête de la CAF, quelles peuvent-en être ses motivations ?

Une volonté de mainmise sur le continent à l’approche des élections de la FIFA ou simplement le souhaite de voir la CAF se développer avec un nouveau visage, qui plus est, un homme d’affaire et qui saurait trouver à la confédération de nouveaux partenaires ?

Certes, il y aura des élections à la FIFA dans environs deux ans. Il est tout aussi vrai que les 54 fédérations que compte la CAF ne sont pas négligeables pour cette élection. Mais le vote étant individuel, avoir un allier comme président de la CAF lui garantirait-t-il réellement les voix africaines ? Rien n’est moins sûr.

Pépéh NDONG MEYO

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