Alors même que cette pandémie débutait, que le monde se préparait déjà pour son après, pensant que ce ne serait qu’un rapide mauvais vent.
Plusieurs mois après pourtant, l’on est loin d’être sorti de l’auberge du moins en ce qui concerne les pays africains.
Entre annonce de remèdes miracles, vérités et mensonges, personne ne sait véritablement plus où mettre de la tête. La réalité elle, elle est tout à fait accablante, il va falloir vivre avec.
Les grandes institutions sportives à travers le monde l’on compris et les fédérations nationales qui n’avaient pas encore déclaré ‘‘saison blanche’’, se remettent à jouer.
Désinfection permanentes des ballons et des stades, examen systématiques des joueurs, encadreurs et autres arbitres, tribunes vides, pas de salutations pour les équipes entrant sur l’aire de jeu, masques pour toute personne hors du terrain, des bancs de touches désormais dans les tribunes. Bref, si certaines mesures barrières vont probablement disparaitre, il faut se le dire. Rien ne sera plus comme avant.
L’organisation des matchs va couter beaucoup plus chère. La distanciation sociale étant, certaines célébrations de buts et certains types d’encouragement sont proscrits. Même si on a commencé à observer des débordements lors de ces premiers matchs de foot.
Certains pays comme la France vont bientôt avoir un maximum de 5000 spectateurs dans tribunes. Les droits-télés seront instables du fait de l’absence ou la diminution du public dans les gradins.
Comme pour tous les autres secteurs, ce coronavirus aura transformé le football.
Les experts du ballon rond sont en projection sur la saison prochaine et sur les différents changements à apporter.
Oui, le Coronavirus à Covid 19 ne disparaîtra pas comme par enchantement. Finalement, on va peut-être compter sur nos organismes pour produire les anticorps et permettre à l’homme définitivement de vivre avec, comme il le ferait avec un simple rhume.
Pépéh NDONG MEYO
