Alors que l’affaire des Kevazingo volés est encore bien présente dans tous les débats que déjà la toile gabonaise s’enflamme de nouveau.
Après un apprentissage difficile lors de la Sud Ladies Cup, les footballeuses U20 gabonaises sont bien rentrées au pays.
Loin du sportif, on parle aujourd’hui de primes de matchs non reversées, de harcèlement sexuel, d’attouchements et de viol qu’auraient subi ces jeunes filles lors de ce séjour au Maroc et en France.
Si des primes forfaitaires seront reversées aux joueuses dans les jours à venir, ce qui fait couler encre et salive en ce moment, c’est bien ces comportements déviants énoncés plus haut.
Sites internet, Groupe de discussion, Forums, bref, avec tous les éléments ou pas, chacun y va de son commentaire et de son analyse de la situation. Entre passion et réelle quête de la vérité, les frontières du débordement ne sont pas souvent loin.
Dans quelques mois pourtant, le Gabon affronte le Ghana dans le cadre des éliminatoires des Jeux Olympiques. Certaines U20 et des encadreurs feront partie de la sélection. Un environnement sain et un climat apaisé sont donc de rigueur.
Aussi, l’Association Nationale des Footballeurs Professionnels du Gabon a initié une séance de travail avec ces jeunes filles qui aura vraisemblablement pour objet, le comportement à tenir face à une telle situation.
Le ministère des Sports a saisi le Procureur de la République pour l’ouverture d’une procédure judiciaire. La Fédération Gabonaise de Football a également diligenté, en interne une enquête afin de dégager les responsabilités et prendre les mesures qui s’imposent.
En attendant, sur les réseaux sociaux, journalistes, parents de footballeuses et autres simples observateurs poursuivent les débats.
PNM