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JE REVIENS DE KIN

Par LeSportgentillais

Oui, je reviens de Kinshasa.

Médailles de vainqueur de la 1ère édition de l’UNIFFAC, FATSHI CUP U20 au cou, j’arbore fièrement la majeur des récompenses. C’est tellement rare de le dire, mais tellement fière en même temps, les Panthères sont champion d’Afrique. Même si, l’on ne parle là, que de la zone 4, mais oui, les Panthères sont bien champion d’Afrique et j’étais de la délégation.

J’ai vu la FEGAFOOT se démêler, seule, tel un beau diable pour la participation du Gabon à cette compétition.

J’ai vu les difficultés administratives, affaiblir l’équipe gabonaise. Au cours de ces jours passés avec les enfants, j’aurais été, membre de la FEGAFOOT, agent de sauvegarde, conseiller, grand frère et journaliste. Si les rôles pouvaient se confondre dans mon esprit, le pays aura toujours été au centre des débats. Supporter, je l’aurai donc été jusqu’aux os.

J’ai vu un sélectionneur, Anicet Yala, commando lui-même, monter à la va-vite un staff technique tout aussi commando, composé de Brice ONDO, de Victor BISSAFI auquel venait s’ajouter Pierre NDOMBA déjà présent. Ils avaient la lourde tâche d’éponger des incohérences dues aux âges des enfants et de mettre en place une équipe compétitive en 3 ou 4 jours.

Un challenge de la FEGAFOOT que pas grand monde n’aurait accepté. Mais le ‘‘type de Moanda’’ lui, n’a jamais froid aux yeux. Non, seulement il va accepter le challenge, mais il va pouvoir  mettre en musique toutes les attentes de la DTN et de la FEGAFOOT,  c’est-à-dire faire bien jouer des jeunes dans leur âge réel.

J’ai suivi le discours cohérent, dynamique, engagé, patriote, nationaliste, d’un sélectionneur qui aura su toucher le cœur de tous ces gamins.

J’ai vu des jeunes adhérer pleinement aux concepts du sélectionneur. Un staff regardant toujours dans la même direction, un banc de touche toujours concerné. Bref, j’ai vu une équipe.

Une équipe Jeune, la plus jeune de la compétition. Une équipe joueuse, une équipe plaisante à regarder et qui aura d’ailleurs eu, du fait de ses prestations, la sympathie du Stade des Martyres.

J’ai vu, dans le regard des adversaires du Gabon, le respect. J’ai vu le football gagner. J’ai vu le drapeau gabonais au sommet de l’UNIFFAC.

J’ai vu la victoire gabonaise avoir tout à coup, plusieurs pères quand la préparation n’en avait pas autant.

Oui, je reviens de Kinshasa et j’ai vu 17 guerriers effacer le traumatisme de Franceville et remettre le Gabon à sa place.

PNM

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